Certaines nuits sont plus dures que d'autres.
Plus le projet est gros, plus l'envie vibre, plus les nuits sont arides.
On doute de tout. Ce que l'on fait / ce que l'on est / de notre valeur et de nos capacités.
Tout. Est. Doute.
Le doute est le monstre ou autre grand méchant loup de l'âge adulte.
Telle une petite bête insufflée par notre cher cerveau reptilien, il s'immisce en nous et rôde…
Devant l'envie de se lancer, les pensées fusent, nous réveillent en pleine nuit l'humeur maussade et le cœur lourd, avec ce sentiment diffus d'être à côté de ses pompes et de ne pas aller dans la bonne direction. On voit le temps filer tel un sablier…
On se dit que si seulement, SI SEULEMENT on avait la force de sortir de la paralysie, ces voix intérieures se mettraient enfin en sourdine.
Alors je me dis qu’il faut passer à l'action.
Passer à l'action malgré tout.
Misons sur nous. Investissons sur nous.
Si je devais compter le nombre de fois où le doute et la peur m'ont retourné l'estomac à m'en rendre physiquement malade...
Seulement voilà, sans peur il n'y pas de courage. Et le courage, ce n'est pas de cesser d'avoir peur mais d'avancer la trouille au ventre jusqu'à avoir assez progressé pour se sentir rassuré.
Comme dans un voyage, on suit l'itinéraire, quitte à se perdre un peu de temps en temps. Focalisons-nous sur le paysage, tant pis si on a le mal du pays pour une après-midi, et rappelons-nous que les galères de trajet sont les plus belles histoires à raconter.
Je me dis que la clé, c'est qu'il faut commencer.
Commencer petit et puis avancer.
C'est simple. Ce n'est pas facile, mais c'est simple.
Et oui : c'est possible.
Alors voilà, je propose un nouveau mantra « Oui c'est possible mais si c'était facile, tout le monde le ferait », à utiliser pour se féliciter à chaque étape du trajet ou même pour se rassurer lorsqu'il y aura un « raté ».
Toutes les belles choses, toutes les belles aventures, tous les grands voyages, tous les scénarii des grands films nous le montrent et nous le démontrent : sans péripéties, il n'y a pas d’histoire.
Et cette histoire, que dis-je cette aventure vaut la peine d'être vécue et plutôt deux fois qu’une.
Ce ne sera peut-être pas exactement comme on l'avait imaginé, ce sera certainement mieux, qui sait ?
En tout cas une chose est sûre, nous aurons des choses à raconter !
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